Source : mejordealuminio.com

Isolation thermique : soyons francs. Inexactitudes concernant « la chaleur du PVC et le froid de l’aluminium »

L’isolation thermique est la capacité d’un élément de construction à isoler de l’extérieur. Dans le cas d’une fenêtre, on utilise le terme de « facteur de transmission thermique », qui inclut (et cela est très important) le dormant et la vitre, et pas seulement le dormant !

Il est faux de penser que les fenêtres en plastique isolent mieux uniquement parce qu’elles sont chaudes au toucher, contrairement à celle en aluminium. La sensation au toucher a beau être plus chaude (il s’agit de plastique, après tout !), la fenêtre présente, dans son ensemble, un indice de transmission thermique qui DOIT inclure la vitre et qui est identique à celui d’une fenêtre avec un dormant en aluminium. Ce sont l’ensemble et ses valeurs, et non seulement le dormant et le matériau dont il est fait, qu’il faut prendre en compte en matière d’économies d’énergie.

Ne confondons pas tout.

Il arrive souvent d’induire les consommateurs en erreur lorsque l’on parle du facteur de transmission thermique de toute la fenêtre en ne faisant référence qu’à celle du profilé du dormant,comme si cela était plus décisif que ça ne l’est réellement. Ces arguments et l’influence du facteur de transmission sont manipulés de la manière suivante.

Une fenêtre est composée d’un dormant et d’une vitre La vitre représente 80 % de toute la fenêtre. Lorsque l’on analyse les valeurs du facteur de transmission, il faut analyser l’ensemble de la fenêtre, y compris le verre, afin d’obtenir une valeur correcte. Si l’on s’en tient uniquement au profilé, on obtiendra des valeurs erronées. Personne n’installe de fenêtres sans vitre.

Ce fait si simple est constamment déformé par les fabricants de fenêtres en plastique (PVC), car ils comparent uniquement le facteur de transmission thermique du dormant et non de l’ensemble de la fenêtre. Avec les arguments selon lesquels le PVC est plus chaud et l’aluminium plus froid, ceux-ci n’étant jamais que des comparaisons entre du plastique et du métal, ils font croire que la fenêtre, dans son ensemble, permet de réaliser des économies grâce au matériau qui compose son dormant.

Pourquoi ne font-ils pas les calculs en prenant en compte l’ensemble de la fenêtre ? La réponse est simple : en comptant le verre, qui occupe 80 % de la fenêtre, les soi-disant économies ne seraient réalisées qu’en raison du facteur de transmission thermique du dormant, lequel représente uniquement 20 % du tout.

C’est dans ces 20 % qu’il faut comparer les matériaux.

Lorsque ce faux avantage tombe, il y a d’autres facteurs à prendre en compte comme la qualité, la résistance, l’esthétisme, la sécurité, le recyclage, ou encore la durabilité, domaines dans lesquels le plastique ne fait pas le poids.

Conclusion

Si l’on analyse l’isolation thermique d’une fenêtre en prenant en compte tous ses composants (dormant et vitre), on peut obtenir, avec un aluminium à rupture de pont thermique et un verre adapté, des données pratiquement identiques à celles d’autres matériaux. Cela veut donc dire que les différences en matière d’économies d’énergie sont insignifiantes, voire inexistantes, et ce quel que soit le matériau des fenêtres installées.

Par conséquent, d’autres facteurs tels que la qualité, la résistance, l’esthétisme, la sécurité, le recyclage, ou encore la durabilité de l’aluminium, peuvent être des arguments convaincants lorsque l’on hésite entre différents matériaux.

Avantages des fenêtres en aluminium en matière d’isolation acoustique

Les fenêtres en aluminium assurent une isolation acoustique sensiblement égale à des fenêtres faites d’autres matériaux, mais elles présentent des avantages, car les performances de l’aluminium restent inchangées au fil du temps, il ne se déforme pas, ne s’altère pas et ne nécessite aucun entretien.